Wave2012, J5
Interlaken-Thun-Bern
0,02% écolo
C’est à peu près la proportion d’énergie renouvelable utilisée pour cette étape dont nous pouvons certifier la provenance…
Grace à cet équipement :
Zoom sur la batterie, :
Qui nous assurerait (en théorie), une autonomie de 56 m
Heureusement, nous ne l’utilisons que pour téléphoner.
Jetez un œil sur le tronc de l’arbre ;)
Ce matin, il faisait froid.
Un peu normal, car on partait de Sustenpass, un col situé à 2200 m d’altitude.
Il a fallu gratter les pare brises.
Pas de perspectives d’amélioration de la température ambiante en roulant, puisque nous n’avons pas de chauffage (Gérard, avec son souci de performance absolue, a supprimé tous les équipements superflus –et polluants, car il fonctionnait à l’essence–),
Le moral était bon, boosté par la perspective d’une descente « régénérante » et d’une température plus clémente.
Pour la « régène », ça a plutôt bien fonctionné.
Partant de 69%,
1500 m plus bas, on était à 75 %
Cela représente une énergie d’environ 1,5 kW
Arrivée triomphale à Interlaken
Et l’essai de la journée peut enfin commencer !
Depuis quelques jours, les négociations allaient bon train pour un petit tour de manège dans cette chose :
Il s’agit d’une SAM CREE, voiture à trois roues, à châssis poutre aluminium.
La carrosserie est très originale, mais pas seulement par son esthétique…euh…particulière.
Elle est faite de deux demi-coquilles de plastique teinté dans la masse, le plastique un peu rugueux des réservoirs d’eau de pluie, ou des bacs à compost, si vous voulez avoir une idée plus précise.
Quand il fait soleil, comme aujourd’hui, la lumière passe facilement au travers.
Petit tour de notre orange mécanique avant le départ…
Le tableau de bord est celui des AX/106/Saxo électriques, donc…le même que le nôtre.
Le large châssis en aluminium contient les batteries, 36 cellules de 3.7 Volt/53Ah
Si vous comptez bien, ça fait 7kwh de capacité, et on est bon pour 120 km.
L’électronique se cachant dans la partie avant (Jean-Pierre…le scotch n’est pas un matériau de construction !) :
Sur une SAM, même les portes sont originales :
La propulsion est assurée par un moteur électrique brushless d’une trentaine de chevaux crête placé sur le bras oscillant, une courroie crantée assurant la transmission vers la roue.
Voilà ce qui va être mon espace vital pendant une trentaine de km
Je vous épargne la séquence de montée à bord, pas très gracieuse.
Jean-Pierre peut maintenant s’installer au poste de pilotage
Et c’est parti !
L’accélération n’atteint pas celle du ZeroTracer, quand même dix fois plus puissant, mais est suffisante pour s’amuser sur les routes sinueuses que nous empruntons pour rejoindre la ville de Thun.
Avec une bande son adéquate (Sting dans la radio), un paysage de rêve, et le soleil au rendez-vous, une sensation de félicité vous gagne rapidement.
La portière et sa vitre un peu défraichie par le temps aurait pu constituer un obstacle à la vue, mais qu’à cela ne tienne.
En un instant, Jean-Pierre la déverrouille et la bloque en position haute…
Vue panoramique garantie !
SAM enchaîne les virages et lacets avec facilité. Sa stabilité est déconcertante, malgré une masse non négligeable (500 kg, et nous en plus).
Il y a toujours du monde quand SAM arrive quelque part
Je regrette déjà que cette étape ait été aussi courte…
Je devrais aussi vous dire que SAM à un gros avantage sur ZeroTracer : il existe depuis un bon moment, et on peut même en acheter un.
Si vous aussi vous vous dites depuis 30 secondes qu’un scenic mazout c’est complètement has been, rendez-vous sur :
http://ww.cree.ch
http://www.friends-of-sam.com
Et si vous n’aimez pas l’orange, il existe d’autres teintes encore plus seyantes, comme celle de ce spécimen croisé dans l’après-midi. Qui a dit improbable ?
Pendant ce temps là Gérard se recharge lui-aussi au soleil.
Encore deux heures et on pourra repartir…
Vers notre dernière étape de la journée.
Un petit discours de bienvenue/promotion de la mobilité durable dans un centre commercial un peu chic de Berne. Ce doit être une bonne définition de la schizophrénie.
Le team AX n’a pas compris grand-chose parce que c’était en allemand, mais tout le monde a applaudi à la fin. Je dois dire aussi que le buffet était bien garni.
Et pendant tout ce temps là notre AX se rechargeait tranquillement, prête à affronter une nouvelle journée !
Yann & Gérard